L’Étang aux Antilles

Petite histoire (de l'art) par Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne au MNBAQ
14 juillet 2014

Cette vue cubaine est une ode à la lumière, avec ses verts, ses rouges, ses roses et ses bleus qui insufflent une sensation de pureté originelle. Sa composition est identique à une carte postale qui appartenait à James W. Morrice. Le peintre y ajoute deux personnages. Il  privilégie l’effet translucide de l’aquarelle, technique qu’il pratique depuis 1918. Ce traitement rappelle celui de La Palme de Matisse, tableau réalisé en 1912, que Morrice a vu et dit avoir apprécié.

John Lyman aimait profondément le sentiment qui se dégageait de L’Étang aux Antilles, une œuvre qui rendait le caractère essentiel des îles exotiques. Il s’en porta acquéreur pour sa propre collection. 

James W. Morrice, L'Étang aux Antilles, vers 1920-1922. Huile sur toile. Musée des beaux-arts de Montréal. Don de la famille Louise et Bernard Lamarre. 

 
 

En savoir plus sur l'exposition Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.

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