Effet de neige

Petite histoire (de l'art) par Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne au MNBAQ
21 août 2014

Le marchand d’art montréalais William Watson se souviendra de James Wilson Morrice se plaignant de la difficulté de travailler au froid, de la peinture qui durcit et des mains qui s’engourdissent, à un point tel qu’« on peut à peine sentir ce que l’on peint ».

La pochade de cette scène d’hiver semble plutôt avoir été conçue à partir d’un dessin, dans l’atelier parisien de Morrice. Les touches opalescentes et le bleu, exalté par sa proximité du sol enneigé, vivifient l’espace pictural.

Effet de neige (traîneau) fut présenté en 1906 à Paris, au Salon de la Société nationale des beaux-arts. L’événement aussitôt terminé, le tableau fut acquis par le Musée des beaux-arts de Lyon, où il est toujours conservé. Il n’a été vu qu’une seule fois au Canada, lorsqu’il participa à l’exposition commémorative sur Morrice organisée par la Galerie nationale du Canada à la fin des années 1930.

James W. Morrice, Effet de neige (traîneau), 1906. Huile sur toile. Lyon, Musée des beaux-arts.

 
 

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