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Interrelations Sculptures de la collection d’art inuit Brousseau

21 mars 2014 au 3 avril 2016

Le Musée national des beaux-arts du Québec a fait l’acquisition de la collection d’art inuit Brousseau en 2005 grâce à un appui financier d’Hydro-Québec et à la générosité du collectionneur visionnaire de Québec, Raymond Brousseau. 

L’ensemble est constitué de 2 635 pièces qui proviennent de toutes les régions du Nunavut et du Nunavik, dont plus de 2100 sculptures. Les 22 pièces déployées dans cet espace témoignent de la richesse et de la diversité de cette remarquable collection. 

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    Vue de la Rontonde du pavillon Gérard-Morisset où est présentée l’exposition Interrelations. Sculptures de la collection d'art inuit Brousseau.
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    Vue de la Rontonde du pavillon Gérard-Morisset où est présentée l’exposition Interrelations. Sculptures de la collection d'art inuit Brousseau.
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    Pootoogook Jaw (né en 1959, Kinngait, Qikiqtaaluk, Nunavut), Chasseur à l’arc, 2001. Serpentinite, bois de caribou et tendon. Musée national des beaux-arts du Québec, collection d’art inuit Brousseau, don de Raymond Brousseau (2005.2009) Photo: Paul Dionne
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    Toonoo Sharky (né en 1970, Kinngait, Qikiqtaaluk, Nunavut), Faucon, 2002. Serpentinite. Musée national des beaux-arts du Québec, collection d’art inuit Brousseau, achat grâce à une contribution spéciale d’Hydro-Québec (2005.2211) Photo: Paul Dionne
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Les œuvres présentées dans la rotonde du dernier étage du pavillon Gérard-Morisset illustrent les relations étroites qui, depuis des milliers d’années, unissent l’homme et la nature dans l’Arctique.

Les artistes inuits sont réputés pour leur habileté à capter l’esprit des animaux dans la pierre, l’ivoire ou l’os. Cette compréhension de la nature arctique procède de leur connaissance intime du territoire et du respect qu’ils vouent aux animaux de la mer, du ciel et de la toundra nordiques. Depuis des millénaires, la survie des Inuits dépend de leur capacité à exploiter de manière responsable la baleine, le phoque, le caribou et d’autres espèces sauvages pour en tirer non seulement leur nourriture, mais aussi de l’huile pour les lampes et des peaux pour s’en faire des vêtements imperméables au froid et à l’eau.

Certes, l’Arctique s’est modernisé depuis une centaine d’années, mais les Inuits s’appuient encore sur les savoirs traditionnels, transmis au fil des générations, pour observer attentivement les migrations animales, la vie de l’océan et même le climat. Cette connaissance approfondie de l’écosystème leur permet de se nourrir en puisant dans la nature locale des aliments sains, comme le caribou, le phoque, le poisson et le gibier aquatique, sans épuiser les ressources. Beaucoup d’entre eux appliquent désormais leur sens de l’observation et leur patience remarquables, longuement exercés à la chasse, à la création d’œuvres qui représentent la faune avec laquelle ils partagent leurs vastes territoires polaires.

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