Femme au peignoir rouge

Petite histoire (de l'art) par Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne au MNBAQ
23 mai 2014

James Wilson Morrice a peint peu de nus ou de modèles à demi dévêtus, sujets jugés choquants par la critique canadienne de l’époque. Femme au peignoir rouge propose une synthèse des acquis du Canadien après 2 décennies d’exil dans la capitale française.

Inspiré par le japonisme et l’œuvre de Whistler, le tableau dégage un sentiment d’intimité qui rappelle les intérieurs des peintres nabis, notamment ceux de Pierre Bonnard. Divers éléments soulignent le caractère privé de la scène : l’attitude du modèle, le cadrage resserré, les tons chauds et sourds de la pâte colorée. L’artiste a  retourné son pinceau et gratté la matière finement appliquée afin d’en révéler les clartés sous-jacentes.

James W. Morrice | Femme au peignoir rougeJames W. Morrice, Femme au peignoir rouge, vers 1911. Huile sur toile. Musée des beaux-arts de Montréal. Legs F. Eleanore Morrice

 

En savoir plus sur l'exposition Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.

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