Moments velours // Photo : Émilie Dumais // Photo : Émilie Dumais
En 2019, l’Organisation mondiale de la santé a conclu que l’art, quelle que soit sa discipline, exerce une influence positive sur la santé et le bien-être émotionnel, mental et physique. Source d’enrichissement personnel, l’art nous permet de découvrir de nouvelles façons de voir le monde, de nous exprimer et de nous connecter avec les autres.
C’est dans cet esprit que nous travaillons en collaboration avec la communauté pour mettre en place des projets misant sur la relation entre l’art et le mieux-être. Nous croyons en l’importance de rendre la culture accessible pour contribuer à une société en santé et à un mieux-vivre ensemble.
S’inspirer s’adresse aux organismes communautaires de la ville de Québec qui œuvrent auprès de personnes vivant avec des enjeux de santé mentale. Le programme s’échelonne sur quatre à six semaines. Par le biais de visites commentées et d’ateliers de création, il offre une expérience humaine pour se connecter à soi et explorer son imagination et sa créativité.
Le programme S’inspirer nous permet de nous positionner comme un espace de bienveillance et de ressourcement où les œuvres d’art servent de source d’inspiration, de réflexion et d’introspection.
Nous proposons nos moments velours aux organismes communautaires, ainsi qu’à quelques partenaires de la ville de Québec. Ils offrent aux personnes qui participent un moment de détente pour ralentir le quotidien et se connecter à soi. L’activité comprend une visite commentée misant sur les sens, les souvenirs et les émotions, ainsi qu’un atelier où la création intuitive est à l’honneur.
Le terme « velours » fait référence à la douceur, car les visites velours se veulent un moment enveloppant et doux propice à la découverte des arts autrement.
Le projet S’exprimer est né de notre collaboration avec la direction du programme Jeunesse du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Il prend la forme d’une trousse comprenant une activité d’appréciation d’une œuvre d’art et une activité de création. Le projet soutient l’exploration de soi et l’expression saine des émotions. Les activités que nous proposons s’adressent à un public de tout âge et peuvent se faire en solo ou accompagnées d’une personne intervenante.
Nous distribuons les trousses S’exprimer gratuitement dans les organismes communautaires et dans les programmes de la direction du programme Jeunesse du CIUSS de la Capitale nationale.
S’apaiser est un projet d’exposition des œuvres de notre collection dans les milieux de soins. La Maison Michel-Sarrazin est la première à accueillir une sélection d’œuvres entre ses murs. Nous offrons ainsi aux personnes invitées, proches aidantes et soignantes un apaisement par la beauté et un ressourcement par l’art.
Dans un esprit de collaboration et d’échange, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) désire cultiver des relations authentiques, bienveillantes et significatives avec les communautés autochtones du Québec. Le programme Reflets se veut moteur d’expression commune entre l’institution et les Premières Nations et les Inuit du Québec.
Reflets s’adresse aux jeunes âgés de 30 ans et moins. Il s’agit d’une invitation à entrer en contact avec des œuvres des collections du musée pour stimuler leurs réflexions et leur développement personnel. Le programme se veut une occasion de faire entendre leurs voix, à travers leurs préoccupations actuelles et leurs aspirations, grâce à l’utilisation de leur créativité. Il vise à présenter l’art visuel et la pratique artistique comme des outils de résilience, d’expression et de construction de l’identité.
Tarratuutiq se traduit par « miroir ».
Pour cette première édition du programme Reflets, nous avons lancé une invitation aux élèves de la communauté Puvirnituq afin de participer à une relecture des œuvres de notre collection. Tarratuutiq s’est articulé autour de trois grandes thématiques : l’importance de la communauté, la tension entre modernité et tradition, et la mise en valeur des forces personnelles liées au territoire.
Aishinnu se traduit par « Innu de l’Avenir », ou « Innu des générations futures ».
Pour la deuxième édition de Reflets, nous avons travaillé en partenariat avec la Première Nation des Innus Essipit. Le projet Aishinnu a vu le jour grâce à une coopération étroite avec l’éducatrice et les élèves de la classe de culture innue. Il aborde l’identité, le concept de la famille élargie et le rapport à la nature et au territoire à travers une relecture de plusieurs œuvres de notre collection.
Vous avez des questions, des suggestions et des commentaires sur nos activités et programmes d’art et de mieux-être?
Communiquez avec Sophie Lessard-Latendresse, responsable de la médiation art et mieux-être :