Le Philosophe arabe

Petite histoire (de l'art) par Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne au MNBAQ
10 juin 2014

John Lyman peint le portrait de son ami tunisien Tahar Djedidi, qui était pour lui un véritable philosophe n’ayant pour toute possession que l’infini du temps. Il le représente dans une pose méditative, coiffé d’un turban et chaussé de babouches, portant le burnous et un sombre manteau qui se découpe sur un vêtement d’une blancheur immaculée.

Pour tout décor, une jarre et un tapis ornemental. Le traitement de l’arrière-plan, réservé aux seuls coups de pinceau, irradie dans un enveloppant dégradé de mauve.

Le Philosophe arabe est la première œuvre nord-africaine de Lyman exposée dans un Salon canadien, celui de l’Académie royale des arts du Canada, en 1927.

John Lyman, Le philosophe arabe, vers 1920-1926. Huile sur toile. Musée des beaux-arts du Canada.

 

En savoir plus sur l'exposition Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.

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