Paysage, Trinité

Petite histoire (de l'art) par Michèle Grandbois, conservatrice de l'art moderne au MNBAQ
31 juillet 2014

En janvier 1921, à 56 ans, James Wilson Morrice retourne aux Antilles. Il navigue jusqu’à l’île de Trinité, au large du Venezuela, et s’arrête à la baie de Macqueripe, non loin de la capitale.

Inspiré par la mer, les plages et les collines recouvertes d’une végétation luxuriante — qu’on nomme là-bas des mornes -, il produit ses tableaux les plus libres et les plus dépouillés. La fraîcheur et la densité de son souvenir passent par des aplats de bleu indigo et par la masse verte esquissée à grands traits sombres. 

Au fil de son cheminement, Morrice est parvenu à cette unité des plans chromatiques et à la simplification extrême des détails qui rend parfaitement claire son intention modernistes. C'est le cas de Paysage, Trinité (Baie de Macqueripe).

James W. Morrice, Paysage, Trinité (Baie de Macqueripe), 1921. Huile sur toile. Musée des beaux-arts du Canada.

 
 

En savoir plus sur l'exposition Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.

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