Passion hivernale | Clarence Gagnon (1 de 3)

Petite histoire (de l'art) par Sarah Mainguy, détentrice d'une maîtrise en histoire de l'art de l'UQAM.
4 mars 2016

La collection d’œuvres d’art de l’homme d’affaires et philanthrope Pierre Lassonde, présentée dans l'exposition Passion privée, est le fruit de l’exercice de l’œil averti du collectionneur, qui avance patiemment, ne voulant acquérir que ce qu’il y a de mieux. S’en dégage également un amour pour le paysage, et plus particulièrement pour les scènes d’hiver, cette saison qui définit véritablement le Québec.

Nous souhaitions aborder ce sujet du paysage hivernal dans une série de billets de blogue décrivant près d'une vingtaine d'œuvres présentées en salle d’exposition.

Pour cet article, Sarah Mainguy, détentrice d'une maîtrise en histoire de l'art de l'UQAM, décrit Lever de lune, œuvre de Clarence Gagnon.

Clarence Gagnon, Lever de lune
Clarence Gagnon, Lever de Lune, 1908 ou 1909. Huile sur panneau, 15,6 x 22,9 cm. Collection Pierre Lassonde.

 

Comme l’a remarqué Hélène Sicotte, Clarence Gagnon fait preuve d’une grande délicatesse et d’un soin minutieux dans la plupart de ses pochades, notamment dans Lever de lune. Celle-ci semble avoir été peinte patiemment, avec application, ce qui paraît contraire à cette pratique qu’on suppose rapide et exécutée de façon sommaire. Contrairement à James Wilson Morrice, qu’il admirait, Gagnon peint ses pochades comme si elles étaient pour lui des œuvres achevées. 

1 Commentaire

Que de douceur, de la dentelle pour l'âme!

Marie-France P. Provost

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