Fermer
Demande de Réservation

Prix en art actuel MNBAQ 2023

26 octobre 2023 au 7 janvier 2024

DÈS LE 26 OCTOBRE 2023

Fier de contribuer à la reconnaissance et à l’effervescence de la scène québécoise de l’art contemporain, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) et sa Fondation, en collaboration avec RBC Fondation, leur précieux partenaire financier depuis 2013, présentent les finalistes du Prix en art actuel du MNBAQ. En nouveauté, dès l’édition 2023, cet événement majeur soutiendra cinq artistes au lieu d’un seul

Sélectionnées par un jury sur la base de l’excellence, du caractère soutenu et de la pertinence de leur production, cinq femmes aux profils variés sont couronnées cette année : Maria Ezcurra, Anahita Norouzi, Celia Perrin Sidarous, Eve  Tagny et Sara A.Tremblay. Ces artistes profitent d’une visibilité exceptionnelle à l’occasion de cette exposition collective, en plus de recevoir un montant de 10 000 $ chacune.

Ce prix contribuera au développement de la carrière de ces artistes prometteuses en leur offrant une plus grande reconnaissance et une visibilité accrue. 


Un processus de sélection rigoureux  

Les cinq lauréates ont été choisies par un jury composé de spécialistes de l’art actuel québécois qui bénéficient d’une forte crédibilité dans leur milieu : Sylvette Babin, directrice de la revue Esse, Nuria Carton de Grammont, directrice et conservatrice de SBC galerie d'art contemporain, Ève De Garie-Lamanque, directrice artistique des Jardins de Métis, Dominique Fontaine, commissaire et fondatrice d’aPOSteRIORI, et MarcAntoine K. Phaneuf, directeur artistique de L’Œil de Poisson, accompagnés par André Gilbert, commissaire d’expositions au MNBAQ, qui assurera le commissariat de l’exposition présentée au Musée à l’automne 2023. 


Pour la gagnante: une publication et une acquisition  

De plus, durant l’exposition, un second jury se réunira afin de déterminer une gagnante parmi les cinq exposantes finalistes de 2023. Le travail de cette artiste fera l’objet d’une publication monographique à paraître en 2024 et d’une acquisition d’œuvres pour les collections du Musée. 


Portrait des cinq lauréates  

Le Prix en art actuel du MNBAQ soutient des artistes vivant au Québec qui comptent entre cinq et vingt années de pratique, sans restriction de discipline ou de médium. Ces artistes ont plusieurs expositions à leur actif, mais elles sont peu représentées dans les institutions muséales et n’ont pas encore de publication monographique d’envergure. Cette reconnaissance veut contribuer à l’essor de leur carrière en fournissant un élan significatif pour la suite de leur parcours. 

 

Maria Ezcurra 


Maria Ezcurra est une artiste et enseignante latino-canadienne qui vit à Montréal. Elle explore le phénomène de la migration à partir de sa propre expérience en tant qu’immigrante, dans une perspective écoféministe. Ses dessins, sculptures, installations, performances et pièces portables révèlent les contradictions géopolitiques des Amériques, dans le contexte de la mondialisation. Ses principaux domaines de recherche sont le pouvoir culturel des objets personnels et l’incarnation genrée de l’habillement et du textile. À la fois matériaux sculpturaux et ressources performatives, les vêtements constituent un thème central de sa pratique : déconstruits et remodelés, ils redéfinissent les limites physiques et émotionnelles du corps, figurant les relations sociales complexes qui façonnent nos identités. 

Anahita Norouzi


Anahita Norouzi est une artiste multidisciplinaire originaire de Téhéran et active à Montréal depuis 2018. Son travail explore les notions de déplacement, de mémoire et d’identité d’un point de vue psycho-historique. Sa recherche s'articule autour de deux grands thèmes, la nature et le patrimoine, s’intéressant notamment à l'héritage de la botanique et des explorations archéologiques. Via la sculpture, l’installation, la photographie ou la vidéo, elle articule différentes perspectives culturelles et politiques sur « l'autre » et revisite des récits oubliés afin de montrer l’impact du colonialisme sur l’histoire contemporaine. Entremêlant le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, l’individuel et le collectif, ses œuvres décrivent la circulation des personnes, des plantes ou des artefacts culturels, soulignant la diversité des expériences migratoires tout en interrogeant notre rapport affectif avec le territoire.  

Celia Perrin Sidarous 


Celia Perrin Sidarous crée des suites d’images et des assemblages photographiques selon une logique à la fois interne et associative. Elle travaille à partir d’un vaste fonds d’objets collectionnés qui se voient transfigurés par la prise de vue, ainsi que d’images trouvées investies de charges sémantiques inédites. Ces mises en scène, qui font référence autant à l’histoire de la nature morte qu’à la scénographie d’une exposition ou à une rhétorique visuelle particulière de l’atelier, brouillent pourtant les conditions selon lesquelles les objets sont habituellement représentés et interprétés. Elle réalise également des court-métrages expérimentaux conçus comme des collages qui se déploient temporellement, proposant une forme d’extension de sa pratique photographique.  

Eve Tagny 


Eve Tagny conjugue installation, vidéo et performance dans des œuvres qui explorent les expressions spirituelles du deuil et de la résilience, ainsi que leurs corrélations avec les cycles et les éléments naturels. Sa pratique se développe essentiellement autour thème du jardin, que l’artiste considère comme un espace symbolique, traversé par notre mémoire affective, et qui s’inscrit dans des dynamiques de pouvoir et des histoires coloniales. Elle produit des ensembles où se côtoient matières organiques, images en mouvement et structures architecturales, et dans lesquels la perte, la blessure, l’espoir et le rituel se déploient comme autant de motifs intimistes et profondément personnels.

Sara A. Tremblay 


À la fois poétique et conceptuel, le travail photographique de Sara A.Tremblay décrit des expériences vécues et des lieux investis au fil du temps. Adoptant une approche spontanée du territoire et de l’image, elle rassemble des objets, des actions ou des traces éphémères, accumulation de bribes de son quotidien, en découvrant de nouvelles connexions entre les choses. Son déménagement à la campagne s’est avéré déterminant pour sa carrière et l’a grandement inspirée. Natures mortes aux airs baroques, autoportraits marqueurs d’événements importants, animaux familiers ou végétaux immortels : elle documente notamment sa récolte, devenue son principal sujet, dans un atelier en plein air où elle improvise quotidiennement avec ses moissons et les milliers de fleurs plantées sur son terrain. Tremblay détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. Elle vit et travaille à Orford.


Une distinction à forte valeur ajoutée pour les artistes  

Seule distinction en art actuel au Canada qui allie exposition, publication et acquisition, le Prix en art actuel du MNBAQ vient combler un besoin de reconnaissance et de diffusion de l’art actuel auprès du grand public, en plus d’offrir un soutien aux artistes et au développement de leurs carrières. Ce prix vient confirmer la volonté du MNBAQ d’exercer un rôle de leader en art du Québec, en encourageant les artistes les plus prometteurs et en les accompagnant dans leur cheminement.

Depuis sa création en 2013, grâce à la généreuse contribution de RBC Fondation au Musée national des beaux-arts du Québec et à sa Fondation, quatre artistes québécois ont vu leur travail rayonner de façon exceptionnelle : Diane Morin (2015), Carl Trahan (2017), Numa Amun (2019) et Stanley Février (2021). 

 

Crédits

Maria Ezcurra : Photo : © Freddy Arciniegas

Anahita Norouzi : Photo : gracieuseté d’Anahita Norouzi

Celia Perrin Sidarous : Photo : © Tess Toby

Eve Tagny : Photo : gracieuseté d’Eve Tagny

Sara A. Tremblay : Photo : Sara A. Tremblay, Autoportrait avec fleurs d’épicerie, 23 mars 2021

 

Partenaire