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Ce portrait d’une danseuse, réalisé par James Wilson Morrice pendant son deuxième séjour à Tanger, montre les points communs qui unissent son style à celui d’Henri Matisse: traitement expressif du sujet, fluidité et légèreté de la matière picturale, réserves créant de la lumière, abondance des motifs décoratifs, contrastes de couleurs vives.
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En 1944, le critique d’art Robert Élie écrit que l’armature des tableaux de John Lyman est « toujours solide, sans pour autant être rigide, et que si le tableau se présente comme une architecture aux volumes et aux plans bien définis, il s’approfondit ensuite, puis il s’achève en un jeu tout à fait libre, mouvant, indéchiffrable comme la vie, homogène comme un être vivant ». C'est ce que l'on consate dans les portraits de Habiba (Jeune Tunisienne), mais également du Philosophe arabe.
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John Lyman peint le portrait de son ami tunisien Tahar Djedidi, qui était pour lui un véritable philosophe n’ayant pour toute possession que l’infini du temps. Il le représente dans une pose méditative, coiffé d’un turban et chaussé de babouches, portant le burnous et un sombre manteau qui se découpe sur un vêtement d’une blancheur immaculée.
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Suivant une logique acharnée, Patrick Bernatchez a photographié de façon répétitive l’édifice Fashion Plaza, à Montréal, dans lequel se trouvent son atelier et ceux d’autres artistes, ainsi que de nombreux locaux industriels, notamment reliés au textile. Le bâtiment et la vie qu’il abrite sont au centre du cycle de création Chrysalides, qui regroupe quelques œuvres cinématographiques, mais aussi des dessins explorant les thèmes de la dévoration, de la sexualité, de la régénération, de la mort et de la métamorphose, comme l’analyse avec justesse Bernard Schütze.
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Dans cette scène, le peintre John Lyman établit une distance entre l’observateur et la jeune fille qui, entièrement absorbée par sa lecture, ne le laisse pas pénétrer dans son univers. Les qualités décoratives du tableau en font un bel exemple de la fraternité artistique qui lie Lyman et Matisse.
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La composition de ces 2 œuvres est pratiquement identique, mis à part la palette de couleurs : le modèle de James Wlison Morrice, Blanche Baume, porte le même chapeau et occupe la même position sur un fauteuil à haut dossier, devant le même papier peint à rayures verticales.
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Automne est aussi connu sous le titre Jardin du Luxembourg depuis le début des années 1960. L’œuvre fut exposée dès 1907 à Paris, au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Elle constitue un bel exemple de l’impressionnisme tranquille empreint d’accents whistlériens qui a fait la renommée de Morrice auprès des collectionneurs et des critiques parisiens au début du siècle. La lumière, en d’innombrables touches éparses, irise délicatement les arbres qui bordent une allée du jardin parisien. Dans sa revue du Salon, le critique français Maurice Guillemot louera le « sentiment très fin » qui s’en dégage.
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En 1963, le galeriste et critique Gilles Corbeil rapporte : « Connaissez-vous, me demandait un jour Borduas, le portrait que Lyman a fait de lui-même et qui se trouve au Musée du Québec ? C’est un tableau magnifique ! À première vue, comme il arrive souvent chez Lyman, cette peinture choque… mais elle intrigue, elle inquiète, et on y revient sans cesse ».
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