Nous

L’exposition Nous se veut le moteur d’une réflexion à la fois individuelle et collective. Offrant des regards croisés sur soi et sur l’autre, elle vous tend un miroir, reflet de notre société. Ses 70 œuvres issues de toutes les périodes de nos collections (art ancien, moderne et contemporain) vous proposent un voyage philosophique inédit avec trois thèmes universels en filigrane : identités, migrations et territoires. 

Qu’est-ce que l’identité?

L’œuvre majeure de Marie-Claude Pratte intitulée Portraits de société a servi de point de départ à cette exposition. Les représentations stéréotypées de différents acteurs du corps social, réalisées par l’artiste sur 50 tableautins, permettent d’aborder la caricature et l’impact des préjugés.

Comme elle, d’autres artistes exposés remettent en question des thèmes liés à l’identité, notamment : 

• Smith, Jori
• Mimi Parent
• Sam Borenstein
• Jean-Baptiste Roy-Audy
• John Heward
• Raphaëlle de Groot
• Françoise Sullivan
• Manuel Mathieu
• Manasie Maniapik
• Regilee Piungituq
• Eddy Firmin
• Alfred Pellan

Migrations imposées ou volontaires

La seconde partie de l’exposition met en lumière les déplacements massifs de population. Qu’est-ce qui occasionne le déplacement d’une population? De quelles façons les artistes abordent-ils ce thème? Ce sujet délicat est notamment traité par la fenêtre des œuvres de Jinyoung Kim, Pitseolak Ashoona, Davidialuk Alasua Amittu, Couturier Lafargue et Ari Bayuaji.

Le territoire que j’habite et qui m’habite

De quelles manières les humains, les animaux et la flore partagent-ils le territoire, réel ou imaginaire? Quelles relations entretiennent-ils entre eux? Ce sujet d’une grande richesse est prisé par des artistes québécois de notre collection, de Théophile Hamel, au 19e siècle, à Caroline Elijassiapik aujourd’hui, en passant par Jean Paul Riopelle. À votre tour, prenez part à cette réflexion sur le territoire et ses occupants.

Pellan et autres incontournables

Un espace est également consacré à Alfred Pellan, en hommage aux donatrices et aux donateurs ayant contribué de manière exceptionnelle au financement du pavillon Pierre Lassonde. Vous en faites d’ailleurs peut-être partie. Une trentaine d’œuvres ont été rassemblées, dont une sélection de 16 masques et 10 sculptures mobiles qui gravitaient en permanence dans l’atelier de l’artiste.

L’exposition Nous présente aussi des œuvres très appréciées du grand public à travers les années. 

• L’Orme à Pont-Viau, 1928 (Marc-Aurèle Fortin)
• Sans titre, 1992 (Jean Paul Riopelle)
• Le Coq licorne, 1952 (Jean Dallaire)
• L’Alpiniste, 1957 (Fernand Leduc)
• Conciliabule, 1945 (Alfred Pellan)
• The Quail, 2008 (David Altmejd)

Les thèmes qui rythment le parcours laissent aux œuvres la possibilité de coexister et de dialoguer dans une pluralité de lectures, notamment philosophique. À travers une approche parfois ludique, parfois émotive ou encore critique, l’exposition Nous permet de découvrir l’autre et soi-même, de se rassembler, de s’éveiller et de s’émerveiller, mais avant tout, de s’ouvrir au monde.