Nouvelles par MNBAQ
19 octobre 2016

À l’occasion de l’assemblée générale annuelle de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec tenue récemment, John R. Porter déposait son dernier rapport d’activités à titre de président du conseil de la corporation.

« Après huit ans à ce poste, le temps est venu de tirer ma révérence et de passer le témoin », mentionne M. Porter. Fier d’avoir respecté la promesse faite, en 2008, à M. Pierre Lassonde au moment de quitter un directorat de 15 ans au Musée, M. Porter sera demeuré étroitement associé au projet de construction du nouveau pavillon à titre de commissaire, tout en assumant la présidence du conseil d’administration de la Fondation, afin d’en assurer une part majeure du financement.

À la veille de relever de nouveaux défis personnels et professionnels, M. Porter constate avec bonheur qu’avec le pavillon Pierre Lassonde, le Musée national des beaux-arts du Québec dispose désormais d’un « tout nouveau vaisseau amiral » qui permettra à l’institution « de lancer sa flotte à la conquête de nouveaux horizons. Souhaitons-lui bon vent et plein de bonheurs à partager. », ajoute M. Porter.

M. Porter cultivera désormais « le souvenir heureux des gens avec lesquels il aura eu plaisir à travailler » à titre de directeur général, puis de commissaire et de président du conseil d’administration de la Fondation. « Et mille mercis pour tout ce que vous m’avez apporté au cours des 23 dernières années. La vie est belle! », conclut-il.

Idéateur, initiateur, meneur exceptionnel

À la présidence du conseil d’administration de la Fondation ces huit dernières années, M. Porter a toujours démontré une énergie et une détermination remarquables, ce qui aura largement contribué à la réalisation de ce grand projet de calibre international. Œuvre architecturale qui fait maintenant honneur à la capitale, ce pavillon est le fruit d’une convergence de vues et d’une complicité de tous les instants entre MM. Porter et Lassonde. 

Pour l’idéateur qu’il est, la satisfaction est grande d’avoir assisté, en juin de cette année, au parachèvement d’un rêve qui, au fil des ans, est progressivement devenu projet concret puis réalité achevée. Toutes ces années durant, M. Porter a su relever avec brio les défis, plutôt nombreux, au fur et à mesure qu’ils surgissaient. Que ce soit par la mise sur pied d’un concours international d’architecture qui a fait émerger le meilleur projet ou par la mise en œuvre de la Grande campagne qui s’est soldée par le plus grand succès de philanthropie culturelle jamais vu à Québec, la contribution du président, M. Porter, fut généreuse, originale, opiniâtre, réussie…

Un directorat marquant

Sa participation à l’édification d’une fondation forte et pérenne aura été à l’image des 15 années qu’il a passées auparavant à la tête du Musée, dont il a fait une institution incontournable dans l’univers culturel québécois et international.

Ses collaborateurs sont nombreux à reconnaître sa contribution singulière au développement de l’offre culturelle dans la capitale. Que ce soit par le développement de la collection nationale, par la présentation d’expositions mémorables ou encore par le positionnement du MNBAQ sur la scène internationale, son apport restera dans la mémoire de l’institution.

Une fondation solide pour le futur

Le nouveau président du conseil d’administration par intérim, M. Robert Parizeau, tenait à souligner que « sa contribution à l’essor et à la vitalité de la société québécoise a été et demeure exceptionnelle et exemplaire ».

M Parizeau, collaborateur de longue date du Musée et de sa Fondation, administrateur de sociétés reconnues, fait l’éloge des nombreux accomplissements de M. John R. Porter et se dit particulièrement confiant face aux prochains défis de la Fondation, une organisation qui, au-delà de la campagne de financement pour la construction du pavillon Pierre Lassonde, permettra au Musée de projeter son action dans le temps.

Pour sa part, la présidente-directrice générale de la Fondation, Annie Talbot, a tenu à remercier M. Porter pour ces années d’engagement déterminé. « Il quitte une organisation qui a non seulement accompli des exploits sous sa présidence, mais qui a aussi des fondations solides et porteuses d’avenir. Merci de m’avoir accompagnée à tous les instants dans le développement de la Fondation. »

Mme Talbot rappelle que la Fondation entend maintenant profiter de ce momentum historique en prenant appui sur « l’ensemble des structures et des pratiques exemplaires développées ces dernières années, afin de continuer à soutenir le Musée dans l’accomplissement de sa grande mission. »

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